CELERIER Bruno

 

Né en 1962 à Tulle, Bruno Celerier-Dallot est médecin, pur corézien, résidant à BRIVES

 

“Ce livre illustre mon côté révolutionnaire”

 

Enigme en contre-escarpe, roman du médecin briviste Bruno Célérier-Dallot

“J’ai un faible pour ce qui vient perturber les choses établies”, confesse Bruno Célérier-Dallot, médecin briviste qui vient de publier son second ouvrage Enigme en contre-escarpe aux éditions Persée. “C’est mon côté révolutionnaire!” 

Dans le roman Enigme en contre-escarpe, peu avare en péripéties, les énigmes s’imbriquent à la manière des poupées russes. Tandis qu’un mariage s’apprête à être célébré, l’arrivée intempestive d’une bande d’hommes armés vient troubler les réjouissances. A la tête de ce commando peu avenant, un couple étrange, assisté par un savant. Savant fou, terroristes, gangsters, malades mentaux ? Qui sont-ils et que veulent-ils ?

Cette inquiétante bande est animée par une soif de vengeance. Un meurtre a été commis voilà plusieurs années et l’assassin se trouve dans cette église. Une chose est certaine, ce meurtre ne restera pas impuni. Pour parvenir à leur fin, tous les moyens seront bons, même les plus fantaisistes. Pour arracher aux invités de la cérémonie le lourd secret qui anime leur quête, les envahisseurs vont avoir recours à un appareillage spécial leur permettant de se projeter dans le passé et de revivre la scène de l’assassinat. L’intrigue policière est ainsi saupoudrée de science-fiction. “Ce livre n’est pas que science-fiction”, précise l’auteur. “Je voulais garder une certaine rationalité.”

Enigme en contre-escarpe, roman du médecin briviste Bruno Célérier-DallotA l’origine de ce roman, il y a une idée. Celle d’un mariage avorté. “Des idées, on en pioche partout. La publicité m’inspire beaucoup, les feuilletons aussi. Dans sa forme, ce livre puise également dans le cinéma. J’ai souvent recours aux flashbacks que j’aime retrouver dans les films mais qui je pense, sont bien plus difficiles à conduire dans un livre.” L’auteur a construit son roman par chapitre, chacun porté par 5 personnages subissant ou opérant cette prise d’otage. Le roman livre ainsi tantôt la perception de Frédéric, le chef de la troupe armée, tantôt celui de Alioussa, la jeune femme qui voit son mariage interrompu et ainsi de suite. “Je voulais faire preuve d’originalité, c’est pourquoi j’ai choisi cette forme plutôt que de livrer une narration linéaire. C’est assez difficile au sens où chaque personnage a sa personnalité et son langage”, explique Bruno Célérier-Dallot.

“Au départ, ce roman s’appelait Contre-énigme. Mais je me suis dit que ça aurait paru barbant. Je voulais donner l’idée d’intrigues enchâssées et j’ai trouvé dans le terme architectural de contre-escarpe, qui évoque une construction camouflant la base de la fortification tout en la protégeant, ce que je voulais suggérer. Ce titre illustre l’idée que l’intrigue du roman est camouflée, protégée. D’ailleurs, j’ai longtemps cherché le petit détail qui me permettrait de donner une piste aux lecteurs sur l’identité du coupable sans trop en dévoiler. Saurez-vous le trouver ?

 

Thème :

Leur interlocuteur a commencé par les rassurer… – “Tranquillisez-vous ! Les surveillants qui veilleront sur vous seront équipés de capteurs autonomes !… Ils n'auront pas besoin de rester les yeux rivés sur leurs écrans de contrôle ! Ils pourront se déplacer… Et intervenir à temps si votre chevalier-servant d'un soir devient trop entreprenant…”

Et de leur présenter un petit appareil rectangulaire qui ressemblait – quoique d'un peu loin – à l'un de ces téléphones portables dont se servent en permanence les gens pressés… Julien avait profité de cette diversion pour poser la question qui le tourmentait depuis le début, la seule qui comptait à ses yeux.

– “Et en ce qui concerne ma femme ?.. Qu'avez-vous prévu ?… Un pistolet ?… Ou quelque chose dans ce genre…” Monsieur Feropov avait paru surpris, si ce n'est embarrassé par cette requête. Ce qui ne l'avait pas empêché de répondre aussitôt sans s'émouvoir outre mesure.

– “Je n'avais pas l'intention d'aborder tout de suite ce sujet… Mais puisque vous me le demandez…” Il avait pris le temps d'observer fixement ses deux associés – comme s'il voulait tenir secrète cette partie de la conversation – avant d'ajouter…