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Jean-Luc Theys, né à Rochefort sur mer, rejoint le Limousin en mars 2006, s’y installe en famille, et se consacre à sa passion du roman issue de ses valeurs aéronautiques, soignantes et enseignantes. Il ne s’identifie pas régionaliste dans sa prose, ne se considère, selon ses dires « qu’en modeste auteur, voire conteur ». Il raconte des histoires, toujours évoquées avec une perception adolescente.
Son premier Opus, Patchwork volant et salière à treize trous (2005), Editions du Ver luisant, témoigne de sa culture imprégnée de cinéma...
On y croise des personnages atypiques, des situations décalées et des monstres mécaniques. D’un vieil hélicoptère rapiécé de partout, le Patchwork volant, et bien d’autres véhicules mythiques où de belles carrosseries trouvent naturellement leur place. Le thème principal reste l’histoire de la famille Synonym, un couple d’enseignants qui débarquent dans un village paumé. Avec trois gosses qui ne connaissent que le sable chaud de l’ambassade du Caalicoba. Les mêmes réalisent rapidement la présence d’une grande dame entourée d’une grande histoire. Le deuxième Opus, Vrai-faux cauchemar sur Verveine (2006) reprend les lieux de Patchwork volant. Le contexte devient canicule pendant laquelle Verveine se désertifie. Une jeune enquêtrice dépêchée sur place s’y égare. L’auteur implique désormais Maxiimilien Synonym, l’Oncle charismatique par excellence.
Le Retour des Volatiles vilains... (2007) décrit la vie scolaire dans l’établissement où enseignent Charlotte et Philipp Synonym en présence de leurs trois gosses, Camille, Lucas, et Martin, tous rattrapés par une vendetta. Ils gèrent finalement la crise comme dans le renard et le loup, mais côté renard...
Le quatrième Opus s’intitule La bande des Six Nouveaux Nez ou presque... (2008). Où et comment une supercherie planétaire se retourne contre ses instigateurs. Kaatz, la féline qui nous tire encore sa langue orange, (2009) l’Opus 5 prolonge cette première quadrilogie. Maintenant, le chat des Synonym se lâche sur les dessous fantastiques de Verveine. Dans De la Lune à Verveine en passant sous la salière (2010), le même chat nous raconte comment les Synonym échappent précédemment au pire dans le contexte du millénaire.
Jean-Luc Philipp prépare un Opus 7 pour 2011. Il envisage toujours l’adaptation cinématographique de sa saga avec la recherche non désespérée, d’un réalisateur voire d’un producteur.
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