Colette BEYSSEN-LAPREVOTE

Colette BEYSSEN-LAPREVOTE doit ses origines à une mère corrézienne et un père lotois. Elle a sans cesse navigué entre ces deux territoires dont elle a été séparée pour les besoins de sa vie professionnelle pendant longtemps, mais qu’elle n’a jamais perdus de vue.

Le retour définitif dans son village lotois à la lisière de la Corrèze lui a confirmé l’existence du Paradis sur terre.

Elle a fait le choix de la poésie pour exprimer son rapport au monde et sa façon d’interférer avec son environnement naturel, en réaction aux constats du dérèglement climatique, dans l’urgence à décrire la beauté d’un monde qui va changer de manière irréversible, par besoin de transmettre sa capacité à s’émouvoir de la beauté des choses simples.

Chaque poème est une histoire qui convoque un lieu, des émotions, des images, des sensations, une introspection. L’édition d’un nouveau recueil de poèmes est une occasion de militer pour cet art peu visible aujourd’hui qui pourtant contribue au mieux-être personnel et universel.

La poésie ne saurait se suffire à elle-même tant sont évidents les liens qui s’opèrent avec d’autres arts comme la peinture, la sculpture, la musique, la photo…rares sont les balades qu’elle fait qui ne soient pas le sujet d’un ou plusieurs clichés qui viendront en support de la mémoire visuelle et émotionnelle.

" La poésie , ce sel de la vie
dont il faut saupoudrer toutes les choses pour les rendres acceptbles"
 

Ces mots forment une dédicace que j’adresse à toutes celles et ceux  qui prendront un moment pour se laisser aller aux émotions portées par les lieux et les choses évoqués dans ce recueil de poèmes. Ils ont été écrits au coin d’une table dans une petite maison de mon village lotois au retour de mes balades entre Lot et Corrèze.  

Colette Beyssen-Laprévôte présente son dernier livre « La quête d’Anna » paru aux éditions WEBLim.

L’auteure nous présente ici un récit avec un unique personnage: Anna .

Cette femme qui pourrait être son double traverse le livre de part en part entrainant avec elle un vent de poésie. Le livre débute par une prise de conscience qui va donner du sens à sa vie qui menaçait ruine. Cette remise en question l’aidera à changer sa vie d’épaule comme beaucoup de gens l’ont fait notamment pendant la période du COVID. Le personnage d’Anna se fera une promesse, celle de ne plus voir que le côté poétique des choses. Elle transcendera par l’écriture de poèmes les chocs émotionnels provoqués par les arts et les vieilles pierres et livrera ses rencontres par amour et par hasard avec les êtres et les choses.

Anna tracera sa route et s’engagera dans une quête universelle : celle du bonheur. Elle trouvera ainsi une bonne raison d’appliquer la méthode Ikagai! Ce terme japonais signifie la joie d’être toujours occupé, d’avoir une bonne raison d’être au monde et d’être acteur de sa propre vie.

Colette Beyssen-Laprévôte a réalisé la photo qui s’affiche sur la première de couverture, celle d’une feuille rouge dont l’ombre s’étire sur le bitume : une façon de montrer la relation qui existe entre elle et son personnage. Cependant il reste une part d’incertitude quant à cette alchimie qui s’avèrera au final être un curieux mélange de réalité et de fiction à l’image du monde dans lequel nous évoluons tous.

L’auteure se livre comme elle le ferait dans une conversation intime qu’elle engage au fil des pages avec son lecteur. Elle a écrit chaque chapitre en leur accordant une certaine autonomie. Chacun d’eux étant une part de son histoire dont Anna serait l’alibi et le fil conducteur. Enfin Colette Beyssen-laprévôte remercie chaleureusement les éditions WEBLim qui ont réalisé avec beaucoup de bienveillance et de professionnalisme tous les travaux nécessaires avant la parution de son livre.

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